Résumé du livre
De Ana Aguilar (amie familière sur mon ancien blog nous nous sommes connectées toutes deux sur facebook. Elle est Mexicaine et fait sur ces post découvrir son magnifique grand pays.). J'ai retenu entre autres : " l'excentricité d'une nature libérée de toute contrainte laisse le champ libre à toutes sortes de végétation ". " Les sourires sont parfois des mots camouflés qu'il faut débusquer ou deviner". Je suis prise par l'univers de l'île qui ressemble, en tout petit, au monde en général, avec sa lutte, sa souffrance, son amitié, sa solidarité etc. Ton balcon sur l'océan, à mon avis, c'est plutôt "Un balcon sur la vie".De Isabelle-Maurette : Un bout de terre ! Une île scindée par des divergences sur la façon de vivre et des conflits ont poussé quelques hommes et femmes à s'installer à l'extrême ouest, là où la terre est sans cesse battue par la mer et fouettée par le vent, rarement ensoleillée ! L'entraide et l'amitié sont des valeurs fondamentales et vont une fois de plus faire leur preuve au moment de la disparition d'une éleveuse de moutons et peu de temps après la mort d'un jeune homme. La narratrice qui s'est installée dans le hameau à l'occasion de son mariage et devenue veuve peu après d'un marin pêcheur, raconte leur vie sur ce bout de rocher. Les petits et grands malheurs, les bonheurs, les partages, l'amitié mais aussi les secrets murmurés, rarement dévoilés, puis les drames, non pas ceux que l'océan occasionne souvent mais ceux apportés par les humains ! La peur et l'angoisse s'installent mais engendrent une solidarité formidable qui finira par faire se retrouver les familles et les factions de l'île. L'histoire est simple, violente comme l'océan peut l'être, rythmée par les marées et les saisons où toutes les humanités prennent un sens profond. Peu de pages mais qui donnent l'impression d'en avoir lu le double ! Entre journal et roman du terroir qui mène au thriller, le lecteur imaginant tout aussi difficilement ce qui a pu se passer, c'est une lecture prenante, avec un sentiment de danger sous-jacent mais qui finit par prendre de l'ampleur. La couverture de la première édition est trop enfantine par rapport à l'histoire. Quelques maladresses dans les tournures des phrases mais qui n'ont pas gâchées la lecture, j'étais plus centrée sur les petites choses de la vie et les grands tourments de l'océan !
De Maïa Alonso, Auteure : Je suis sous le charme de ton balcon sur l'océan. Je dois te dire que je découvre la fantastique narratrice que tu es et crois moi, c'est un art des plus difficile mais tu t'en sors avec un tel brio ! Je suis captivée et c'est sincère : et suite au commentaire de Patrice : j'adhère entièrement. Une découverte pour moi aussi qui ai suivi tes écrits depuis des années (blog le petit monde de Babou) je les ai toujours lus avec plaisir, mais celui-ci sort du lot. Ce n'est pas un livre que l'on avale en quelques heures. Pour ma part, je prends le temps que le temps me donne, pour le déguster. Je me laisse immerger dans cet îlot, je me familiarise avec ses habitants et par les yeux de la narratrice Rachel, je m'émerveille de son talent pour rendre tous ces personnages aussi vivants et réels. Plus qu'un roman, c'est une chronique tellement vivante, écrite dans un style qui confère à la poésie de l'âme. Car la simplicité des mots, du parler, nous touche vraiment au coeur. Du vrai talent. Du grand art mais je me réserve pour ma "critique" dès que je la termine.De Sylvie : Ma petite sœur qui a lu le livre à notre maman empêchée par la fatigue de son grand âge. On a fini hier la lecture de ton livre. Qu'est-ce que j'aime tes descriptions des lieux et les petits détails de vie quotidienne. Et ta philosophie si rafraîchissante qui nous fait aimer la vie malgré toutes les misères qu'elle nous inflige ! Je te rejoins tellement dans cette voie. Bravo ma sœur, je suis fière de ton parcours. J'aime cette Rachel qui te ressemble tant et cette île qui protège son petit monde au milieu de l'océan.
De Michèle Perret, Auteure : Sur une île imaginaire, mais qui ressemble beaucoup à une toute petite île anglo-normande, les joies et les peines d'une poignée de femmes et de quelques hommes, leurs amours, les naissances, les maladies, les brouilles tenaces, les fêtes, les infirmités et même les cuites... Toute l'ambiance d'une minuscule vie insulaire où, sur quelques kilomètres carrés, on s'aime ou se déteste, on arrive à se scinder en deux clans, ceux de l'est, face au continent ("la grande terre") et ceux de l'ouest sous la houlette d'un curé assez truculent, homme de l'île, comme les autres, avec ses folies de jeunesse... Une vie modeste, où personne n'est très riche, où l'on ne s'offre que des rosiers, des aquarelles ou de menus tricots, fait de bouts de laine récupérés. Humilité de la vie, modestie des sentiments. Le livre porte aussi sur les émotions et la solidarité de quelques femmes âgées, libres et généreuses, de leur acceptation simple et sereine de l'âge qui vient : la narratrice est veuve presque depuis son arrivée sur l'île et a maintenant passé la soixantaine, elle a vécu tout ce temps grâce à l'amitié. Le décor balayé par le vent fait penser, bien sûr, aux "Déferlantes" de Claudie Gallay, il est aussi hostile, mais imprégné de plus de douceur. Il fait aussi penser aux Hébrides de Peter May, mais les nuages le parcourent moins vite. Et comme on a adoré ces ambiances, on n'est pas indifférent à l'île de rochers et de roses de l'auteure. Alors peu importe l'intrigue, les agissements d'un nuisible, les naissances romanesques, les mystères non résolus et que sais-je encore ? A la limite, on aurait pu s'en passer, l'essentiel n'est pas là. L'essentiel n'est pas le menu déroulé de ces vies minuscules, et la leçon de force et d'espoir qu'elles portent : " La vie y est belle, ma belle ! oui, la vie y est belle ".
De Arlette : Je viens de lire ton roman. En le lisant avec attention, on a envie de connaître la suite des évènements à chaque page. Les personnages sont tous attachants. J'aime bien les descriptions de l'instant, de la nature, des éléments et de la vie de chacun. Félicitations Babou (c'est mon surnom de grand-mère) quelle imagination Rachel ! il y a bien sûr de toi dans ce roman. J'adore aussi la jolie couverture naïve. Maintenant j'attends le prochain !
De Jo (au bout d'un monde dans son pays que je ne connais pas nous sommes amies sur facebook depuis si longtemps). Ravie de te lire mon amie.





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