dimanche 21 septembre 2025

Un balcon sur l'océan II

 
1ère édition à gauche. Illustration de Clémence Duquesnoy dite Vibatee
2ème édition à droite. Photo personnelle.
Cette page n'est pas promotionnelle, elle m'est utile à ne pas oublier les messages des uns et des autres.
" C'est un livre qu'on ne lit pas en vitesse.
Il faut prendre son temps pour bien s'imprégner de l'histoire " De Maïa Alonso

Résumé du livre

Rachel sexagénaire, veuve d'un marin perdu en mer, vit entourée de personnages attachants et différents des uns et des autres. Heureusement il y a Léa. La dureté mais néanmoins beauté de son île, l'entraînent à évoquer les tourments de ses habitants, leur résistance aux nombreuses intempéries, l'emprise et le respect de l'océan omniprésent mais, surtout la solidarité ; notamment lorsque l'un des leurs disparaît. Ils sont tous là, mobilisés, au point d'oublier les discordes ancestrales. Commencent alors des recherches difficiles. L'auteure commente ses impressions vibrantes de "son balcon sur l'océan" où ses personnages sont à mi-chemin entre la réalité et l'imagination.

J'ai habité pendant plus de dix ans sur la côte ouest du Cotentin, la Côte des Isles, face aux si belles îles anglo-normandes. Comment ne pas trouver l'inspiration sur ces petits bouts de terre. Ecrit en 2020 ce roman était une évidence. Les mots venaient tout naturellement. Les personnages sont nés de rencontres soit à Jersey, à Guernesey ou l'île de Serq plus sauvage encore que ses charmantes voisines. J'ai ajouté une petite touche personnelle me fondant en Rachel, narratrice (prénom de ma grand-mère) et Léa qui qui ressemble un peu à mon amie MamieRousse à qui j'ai dédié cet ouvrage tant sa présence me fut essentielle par ses ressentis de lecture et relecture de textes. Ces îles sont encore préservées de l'invasion du monde moderne pourtant inévitable. Après La sauterelle qui fut un essai encourageant, Un balcon sur l'océan compte beaucoup pour moi.

Retours de certains lecteurs

De Ana Aguilar (amie familière sur mon ancien blog nous nous sommes connectées toutes deux sur facebook. Elle est Mexicaine et fait sur ces post découvrir son magnifique grand pays.). J'ai retenu entre autres : " l'excentricité d'une nature libérée de toute contrainte laisse le champ libre à toutes sortes de végétation ". " Les sourires sont parfois des mots camouflés qu'il faut débusquer ou deviner". Je suis prise par l'univers de l'île qui ressemble, en tout petit, au monde en général, avec sa lutte, sa souffrance, son amitié, sa solidarité etc. Ton balcon sur l'océan, à mon avis, c'est plutôt "Un balcon sur la vie".
Un abrazo fuertisimo para ti con todo mi carifio y admiracion, Ana.

De Alice : Incontestablement tu es douée pour la littérature et franchement je t'admire d'avoir la capacité de faire rêver le lecture avec beaucoup de poésie.

De Isabelle-Maurette : Un bout de terre ! Une île scindée par des divergences sur la façon de vivre et des conflits ont poussé quelques hommes et femmes à s'installer à l'extrême ouest, là où la terre est sans cesse battue par la mer et fouettée par le vent, rarement ensoleillée ! L'entraide et l'amitié sont des valeurs fondamentales et vont une fois de plus faire leur preuve au moment de la disparition d'une éleveuse de moutons et peu de temps après la mort d'un jeune homme. La narratrice qui s'est installée dans le hameau à l'occasion de son mariage et devenue veuve peu après d'un marin pêcheur, raconte leur vie sur ce bout de rocher. Les petits et grands malheurs, les bonheurs, les partages, l'amitié mais aussi les secrets murmurés, rarement dévoilés, puis les drames, non pas ceux que l'océan occasionne souvent mais ceux apportés par les humains ! La peur et l'angoisse s'installent mais engendrent une solidarité formidable qui finira par faire se retrouver les familles et les factions de l'île. L'histoire est simple, violente comme l'océan peut l'être, rythmée par les marées et les saisons où toutes les humanités prennent un sens profond. Peu de pages mais qui donnent l'impression d'en avoir lu le double ! Entre journal et roman du terroir qui mène au thriller, le lecteur imaginant tout aussi difficilement ce qui a pu se passer, c'est une lecture prenante, avec un sentiment de danger sous-jacent mais qui finit par prendre de l'ampleur. La couverture de la première édition est trop enfantine par rapport à l'histoire. Quelques maladresses dans les tournures des phrases mais qui n'ont pas gâchées la lecture, j'étais plus centrée sur les petites choses de la vie et les grands tourments de l'océan !

De Monia à Nabeul Tunisie : Une belle histoire, une belle découverte mon amie.

De Sab (ma fille) : Je me délecte de ton roman doucement mais sûrement avec beaucoup de plaisir et de fierté. Ton talent narratif maman est indéniable !

De Flo : Un régal Babou !

Patrice : Je termine à l'instant un livre splendide écrit par une auteure dont j'avais découvert les talents dans une ancienne histoire de sauterelle. Une fin pleine d'émotions et de messages d'espoirs. Un art de la description extrêmement développé et magnifique. Une écriture très riche, mais sans excès, et mêlée de termes familiers, voire plus. De splendides portraits de personnages iliens de souche ou d'adoption, encore présents ou disparus. Ma chère "Rachel", l'émotion étant forte, je digère tout cela. Je me délecte encore quelques jours et si vous le voulez bien je vous en parle ou vous m'en parlez... plus longuement. D'où avez-vous pu sortir cette petite merveille ? Chère "Rachel", ma grand-mère portait votre prénom et mon grand-père celui de votre mari. Une coïncidence ? Je retourne fissa relire certains passages. J'ai adoré !!! A très bientôt pour un échange sur cette œuvre pleine d'émotions et de découvertes.

De Maïa Alonso, AuteureJe suis sous le charme de ton balcon sur l'océan. Je dois te dire que je découvre la fantastique narratrice que tu es et crois moi, c'est un art des plus difficile mais tu t'en sors avec un tel brio ! Je suis captivée et c'est sincère : et suite au commentaire de Patrice : j'adhère entièrement. Une découverte pour moi aussi qui ai suivi tes écrits depuis des années (blog le petit monde de Babou) je les ai toujours lus avec plaisir, mais celui-ci sort du lot. Ce n'est pas un livre que l'on avale en quelques heures. Pour ma part, je prends le temps que le temps me donne, pour le déguster. Je me laisse immerger dans cet îlot, je me familiarise avec ses habitants et par les yeux de la narratrice Rachel, je m'émerveille de son talent pour rendre tous ces personnages aussi vivants et réels. Plus qu'un roman, c'est une chronique tellement vivante, écrite dans un style qui confère à la poésie de l'âme. Car la simplicité des mots, du parler, nous touche vraiment au coeur. Du vrai talent. Du grand art mais je me réserve pour ma "critique" dès que je la termine.
... Une île noyée de brume, au large de la Normandie (Grande-terre) partagée en deux, d'est en ouest, où la morte saison dure presque toute une année. Des petites maisons resserrées le long d'une rue unique, sur la côte ouest. Le décor est planté. La narratrice, de sa fenêtre, suit la vie des riverains qu'elle relate dans le livre qu'elle écrit. Et nous voici emporté dans la chronique d'une communauté soudée, en grande partie féminine (elles sont veuves où leurs maris, marins pêcheurs, sont en mer). Un quotidien tout de sollicitude, d'échanges. La vie y est frugale mais les cœurs sont grands. Les personnages foisonnent, on s'y perd un peu au début. On est semblable au touriste parachuté dans l'île, et comme lui, petit à petit on s'apprivoise, on reconnaît les visages, on y met un nom... On est séduit par la bienveillance et les rires. Toute en douceur, l'intrigue se déroule selon une construction habile et intelligente de la narration. Un récit surprenant, inattendu, très personnel. On entend la voix de l'auteure nous le chuchoter à l'oreille. Cela ressemble à une confidence intimiste. Un livre qu'on n'avale pas mais que l'on déguste à petites gorgées. Pour moi, un enchantement !
J'ajouterai ceci plus personnel : au fil de ma lecture m'est revenu le souvenir de ma "chère" Katherine Mansfield, écrivain de New Zélande qui vécut à Londres et en France et avec qui j'ai un lien très fort - J'ai mis mes pas dans les siens, parcouru les lieux où elle a vécu et où elle repose... Bref pourquoi penser à elle ? Parce que ton écriture me la rappelle. Comme elle, tu as fait de chacun de tes personnages, un personnage principal. C'est ce que j'ai appris d'elle. KM a été mon modèle d'écriture depuis 1967. Pas facile à adopter ce style que tu as choisi et tu t'en sors avec tellement d'aisance et de réussite ! En référence avec une conversation que nous avons eur, tu es une vraie grande. J'ai vraiment beaucoup aimé ton livre et ton art de bout en bout !

De Sylvie : Ma petite sœur qui a lu le livre à notre maman empêchée par la fatigue de son grand âge. On a fini hier la lecture de ton livre. Qu'est-ce que j'aime tes descriptions des lieux et les petits détails de vie quotidienne. Et ta philosophie si rafraîchissante qui nous fait aimer la vie malgré toutes les misères qu'elle nous inflige ! Je te rejoins tellement dans cette voie. Bravo ma sœur, je suis fière de ton parcours. J'aime cette Rachel qui te ressemble tant et cette île qui protège son petit monde au milieu de l'océan.

De Michèle Perret, Auteure : Sur une île imaginaire, mais qui ressemble beaucoup à une toute petite île anglo-normande, les joies et les peines d'une poignée de femmes et de quelques hommes, leurs amours, les naissances, les maladies, les brouilles tenaces, les fêtes, les infirmités et même les cuites... Toute l'ambiance d'une minuscule vie insulaire où, sur quelques kilomètres carrés, on s'aime ou se déteste, on arrive à se scinder en deux clans, ceux de l'est, face au continent ("la grande terre") et ceux de l'ouest sous la houlette d'un curé assez truculent, homme de l'île, comme les autres, avec ses folies de jeunesse... Une vie modeste, où personne n'est très riche, où l'on ne s'offre que des rosiers, des aquarelles ou de menus tricots, fait de bouts de laine récupérés. Humilité de la vie, modestie des sentiments. Le livre porte aussi sur les émotions et la solidarité de quelques femmes âgées, libres et généreuses, de leur acceptation simple et sereine de l'âge qui vient : la narratrice est veuve presque depuis son arrivée sur l'île et a maintenant passé la soixantaine, elle a vécu tout ce temps grâce à l'amitié. Le décor balayé par le vent fait penser, bien sûr, aux "Déferlantes" de Claudie Gallay, il est aussi hostile, mais imprégné de plus de douceur. Il fait aussi penser aux Hébrides de Peter May, mais les nuages le parcourent moins vite. Et comme on a adoré ces ambiances, on n'est pas indifférent à l'île de rochers et de roses de l'auteure. Alors peu importe l'intrigue, les agissements d'un nuisible, les naissances romanesques, les mystères non résolus et que sais-je encore ? A la limite, on aurait pu s'en passer, l'essentiel n'est pas là. L'essentiel n'est pas le menu déroulé de ces vies minuscules, et la leçon de force et d'espoir qu'elles portent : " La vie y est belle, ma belle ! oui, la vie y est belle ".
Un grand coup de cœur pour ce petit livre plein de charme, si serein, sur la vie vraie, hors du tumulte du monde.

De Arlette : Je viens de lire ton roman. En le lisant avec attention, on a envie de connaître la suite des évènements à chaque page. Les personnages sont tous attachants. J'aime bien les descriptions de l'instant, de la nature, des éléments et de la vie de chacun. Félicitations Babou (c'est mon surnom de grand-mère) quelle imagination Rachel ! il y a bien sûr de toi dans ce roman. J'adore aussi la jolie couverture naïve. Maintenant j'attends le prochain ! 

De Jo (au bout d'un monde dans son pays que je ne connais pas nous sommes amies sur facebook depuis si longtemps). Ravie de te lire mon amie.

De Jacqueline Peytavi : Poètesse, Auteure : Je pourrais simplement te dire que j'ai apprécié ton histyoire, tes personnages, le contexte et les situations plus ou moins cocasses mais tu le sais, j'accorde une importance de taille à l'écriture, car un livre peut livrer une très belle histoire et s'offrir la plus belle des reliures, si l'auteur n'a pas de maîtrise, sa lecture est démérite. Alors je ne peux que t'inviter à poursuivre dans cette voie que tu as choisie et que tu maîtrises à souhait : l'écriture, ton décor, toujours bien planté, ton style (parfois léger, parfois familier, parfois soutenu, plus élaboré mais toujours justement dosé) offre une appétence à poursuivre la lecture de ton livre. Laisse donc couler ta plume, déverse sur tes pages, c'est ton encre qui la nourrit et surtout ne cesse jamais d'emporter le lecteur sur le fil de tes mots. 

Vous remarquez que j'ai partagé les ressentis de peu de gens mais ceux-là je les connais et me sont chers. J'ai choisi l'autoédition du fait de mes modestes moyens et des obligations de vendre qu'il m'était impossible d'assurer. Edition sans promotion ni chez les libraires ni dans les magasins ou autres endroits publics. Me vendre, j'en suis parfaitement incapable quant aux séances de dédicaces elles me semblent toujours insurmontables.
 
L'écriture de ce second livre est la concrétisation d'une passion et une victoire sur l'adversité.
Merci de votre intérêt






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