Editions Thierry Magnier - 13 euros. Un petit livre de 80 pages contenant 7 nouvelles.
Au verso du livre
Elle dit qu'elle aime ça d'être dehors avec l'équipe et
balayer les rues, ramasser ce qu'on jette, papiers, vieux paquets de
cigarettes, boîtes de tabac à priser écrasées, boîtes de Coca ou de bière
cabossées, prospectus, plastiques ou journaux gratuits périmés, ça ne l’ennuie
pas, elle pique au bout du manche avec le crochet à trois pointes, une fois
elle a attrapé, juste, juste, il a failli lui échapper, un billet de cent
euros, personne ne l'a crue, c'était vrai.
On les voit dans les rues, les cafés, les hôtels et les
gares, les maisons. En service domestique, ménager, sexuel. Descendants des
anciennes colonies, ils sont attachés à la personne du « maître ». Liens de
subordination ambigus, entre violence et tendresse. On les entend rêver,
pleurer, rire, résister à la servitude. Passeurs entre l'Orient, l'Afrique et
l'Occident.
Ce que je pense du livre et de l'Auteure
J’aime l’écriture de Leïla Sebbar. Pour vivre ensemble
il faut comprendre l’autre et pour comprendre l’autre il faut qu’on nous le
raconte il faut qu’on nous l’explique, c’est ce que Leïla Sebbar fait enfin
c'est ce que je ressens en la lisant. J’aime trouver dans les lignes de “
L’Habit Vert ” entre autres bouquins édités par cette Auteure, toute l’humanité
que je nous souhaite à tous et qui semble manquer pourtant cruellement à cette
société dans laquelle nous vivons, une société que je voudrais plus
respectueuse des différences et attachée aux respects des cultures et
traditions de tous. Chacun doit faire avec... ses propres acquis traditionnels
et culturels même si par naissance il se trouve confronté à une intégration
“forcée ” il vit alors une sorte d’exode intellectuelle involontaire juste pour
survivre, se faire une place oui se faire sa place dans un milieu qui n’est pas
forcément le sien c’est compliqué. Toutes les jeunes filles se ressemblent.
Elles ont toutes envie d’être reconnues : futures femmes libres sans avoir à se
battre contre des préjugés empoisonnés, futures femmes libérées de la
soumission masculine. Futures femmes heureuses. Utopie ? non je ne crois
sincèrement pas... nous travaillerons sur nous-mêmes et nous réussirons à
atteindre ce but.
L’Habit Vert.. le vert de l’espoir de trouver le bon chemin.
Le vert, le fil conducteur du livre “ l’Habit Vert” de Leïla Sebbar.. à lire
forcément si on veut comprendre que...
On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille
On choisit pas non plus les trottoirs de Manille
De Paris ou d'Alger pour apprendre à marcher
Être né quelque part
Être né quelque part, pour celui qui est né
C'est toujours un hasard
Est-ce que les gens naissent égaux en droits
À l'endroit où ils naissent
(paroles de chanson de Maxime Leforestier " Né quelque part".
Une pépite à partager
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