Les gisants de la citadelle de Maïa Alonso
Roman édité chez les Editions Lazare et Capucine
En route vers l'île de la sorcière de sable dans l'hémisphère sud du pacifique le jeune français Rafaël va. Selon le vœu de sa défunte, il a pour mission de déposer ses cendres sur cette île oubliée des hommes. Et l'aventure commence.
Une aventure fantastique ou s'entremêlent légende et réalité.
La réalité c'est d'abord cette tempête terrible qu'il faut affronter sur un rafiot pas très engageant accompagné quelques instants par la baleine bleue Aquaviva lourde d'Histoire.
Le jeune homme est subjugué par cette vision.
Moins que l'océan, ce sont les nombreuses questions que se pose Rafaël sur le but de ce voyage qui le submergent. L'Auteure nous entraîne au cœur d'un décor aussi beau qu'hostile.
Les descriptions sont simplement magnifiques. Maïa Alonso entraîne son lecteur dans un autre monde, un monde où les étonnants et nombreux personnages rencontrés détiennent des secrets liés à Rafaël et à sa mère.
Les îliens, depuis plusieurs générations se sont battus et se battent encore pour leur survie, leur liberté et leur dignité. On a voulu les priver de leur indépendance et de leur culture lors d'invasions.
C'est une épopée pleine de surprises et de mystères à découvrir.
J'ai particulièrement été sensible à la lecture d'un petit carnet noir (pages 129 à 179) je n'en dis pas plus sauf peut-être que les premières amours sont toujours divines mais décrites avec tant de talent, elles sont justes sublimes.
Je ne dévoilerai rien, abandonnez-vous à cette histoire follement belle en la lisant à votre tour et en partageant votre ressenti.
Je remercie Maïa Alonso d'enjoliver ainsi mon quotidien grâce à ce bel ouvrage.
Extraits choisis
Page 25 ... Je connus ma première tempête. L'étrave du navire plongeait, coupait, taillait la houle se redressait pour attaquer une nouvelle lame. A l'arrière, l'écume bouillonnait. Loin derrière, une masse noire crépitait, déchirée de zébrures enflammées. La surface de l'eau, l'instant d'avant ondulant en longues vagues souples, prenait la couleur du plomb. Elle se hérissait d'un bouillonnement crépu. L'ouragan s'annonçait avec fracas, soulevait les eaux en furies, les brassait, les faisait tourbillonner. ...
Page 47 ... C'est important de connaître ses racines pour réaliser son destin.
Page 104 ... Ton devoir est de l'apprivoiser (le peuple) non pour le dominer mais pour le mener au bout de la féroce bataille du monde libre contre celui qui veut nous soumettre par la force à son idéologie sans valeur. Et sache, mon fils que le courage n'est pas une vertu innée mais une question de circonstance. N'oublie jamais que c'est l'homme qui appartient à la terre et non le contraire ...
Page 122 ... Quand on commence à regarder la vie, le monde, qui nous entoure, on a alors l'impression que le meilleur est vraiment devant nous. Puis au fil des années, des rencontres, des chutes et des remises sur pied, on se dit que l'existence n'est pas aussi juste qu'on le pensait. Et surtout l'amour, l'affectif je veux dire. Dès qu'on ouvre son cœur, il y a la joie et la peine qui s'y engouffrent. Que ce soit des séparations dues à l'exil, des ruptures ou la mort, l'impermanence effective déchire. La vie est ainsi faite. Ni bonne ni mauvaise. Nous devons seulement nous préserver de tout blindage, ne pas refermer notre cœur, être capable d'aimer et d'aimer encore en acceptant la souffrance qui va forcément avec ...
Coucou ma douce
RépondreSupprimerCe livre a l'air captivant , tu en fais un beau résumé !!!
J'aime beaucoup la présentation de ton nouveau blog , c'est très agréable..Je te souhaite une bonne continuation , plein de gros bisous..
Merci pour ton gentil message Martine tu es mon premier commentaire et je l'apprécie beaucoup. Bises et amitié 💗
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